Un garçon témoigne frontalement de son désir d’émancipation : fuir sa famille conservatrice et s’épanouir ailleurs. À Rouen, chez « un oncle pédé réprimé par les flics », il développe une passion absolue pour les soirées et le chemsex (pratiques sexuelles sous drogues). Une nuit, il bascule du paradis chimique à l’enfer d’un fait divers…
Dans cet élan, Intro essaie d’en revenir aux origines afin d’avoir une meilleure lecture de la culture queer, tantôt fantasmée, tantôt critiquée…De Stonewall à nos jours, en passant par la loi Forni abrogeant le « délit d’homosexualité » en 1982, les luttes queers se sont additionnées. À travers elles, une jeune génération y trouve la nécessité d’exister, de se faire entendre, de raconter ses propres histoires. Mais cette ferveur est, parfois, endormie. Cette anesthésie n’est pas propre à la lutte queer, elle touche l’ensemble des luttes populaire
“On baise sans capote, sans attache, sans même lever la tête de son écran. Où est passée la rage ? La tendresse ? Les slogans scandés à pleins poumons ? Évaporés, comme la sueur des backrooms asséchés. Il ne reste que des souvenirs en demi-teinte d’une époque où chaque baiser, chaque étreinte, portait la marque d’une urgence vitale.” Érik Rémès
Texte, mise en scène et interprétation : Dylan Roncin
Collaboration artistique : Inès Quaireau
Lumières : Nicolas Pilu
Création sonore et musicale : Arthur Beuvier
Avec les voix de Pierre Berthé, Inès Quaireau, Nicolas Sansier
Au sein du spectacle, le court-métrage Juste un Clown produit par Minuit cinq, réalisé par Nathan Villanneau, écrit par Dylan Roncin